Chiffres et tendances après confinement :

Il est encore tôt pour avoir des chiffres vérifiés, mais il ne faut pas être un visionnaire pour voir que les tendances du monde du fitness vont évoluer. Pourquoi ? très simple le modèle économique du fitness low cost avec des grands volumes d’adhérents qui se tassent dans des salles des cours collectifs est en train de ne pas être rentable.

Du jour au lendemain, les salles de sport se sont retrouvées sans revenus. Qui plus est à une période de l’année souvent cruciale d’un point de vue économique (fortes affluences). « Les mois de mars, avril et mai représentent 30% du chiffre d’affaires annuel des clubs de fitness », (source Union Sport & Cycle, la première organisation professionnelle de la filière sport et loisirs). En tout, ce ne sont pas moins de 470 millions d’euros qui manqueront à l’appel sur le premier trimestre 2020, pour l’ensemble du secteur des loisirs marchands, selon une étude de l’organisation.

Un manque à gagner colossal qui a rapidement étouffé les entreprises du milieu. Car leurs coûts, eux, n’ont pas disparu pendant la fermeture.

Le pire reste donc à venir pour les clubs de fitness. Une certaine « sélection naturelle » pourrait s’opérer et conduire à des fermetures entre septembre 2020 et juin 2021. Ils existent des doutes sur la capacité des partenaires bancaires à accompagner les entreprises du secteur à moyen et long terme. « Dans une entreprise classique, et donc a fortiori dans une salle de sport, des investissements récurrents sont nécessaires pour assurer la maintenance : renouvellement du parc de machines (une machine guidée coûte entre 3 000 € et 12 000 €) ou encore le changement des ballons d’eau chaude dans les vestiaires ».

Les changements s’imposent. Sanitaires d’abord. Car aujourd’hui, la fameuse « distanciation sociale » oblige les clubs de remise en forme à établir un ratio clients/m² afin de respecter au mieux les normes sanitaires. Cette régulation de la fréquentation passe par des systèmes de contrôle d’accès à l’entrée des clubs qui permettent de limiter le nombre de clients accueillis en simultané dans une salle. Les salles ont également changé de configuration avec la condamnation d’une machine sur deux, d’un casier sur deux… Des « gestes barrières » mis en place pour une durée toujours indéterminée, et chiffrés à 1 000 € par salle et par mois pour les clubs de l’enseigne Keep Cool.

Plusieurs facteurs post-confinement peuvent être relevés :

• Prise de poids généralisée,
  • Télétravail, les personnes peuvent mieux organiser ses horaires et consacrer du temps au sport,
  • Conscience sur la santé et de l’importance de la maintenir,
  • Recherche d’une individualisation de la pratique sportive, le sport en groupe devient de plus en plus compliqué,
  • L’obésité est un facteur de risque pour le COVID-19,

Si le running est habituellement le sport numéro 1 dans le cœur des Français pour la pratique individuelle, forcément avec le confinement ce sont des sports plus indoor qui ont primé.
Dans le duo yoga / fitness, c’est le fitness qui gagne. Quand on sait que les Français ont pris en moyenne 2,5 kilos pendant le confinement, il fallait pondérer !

En conclusion le climat est favorable pour le coaching sportif car les clients sont en grande partie, à la recherche d’une nouvelle forme de faire du sport ; sans abonnement mensuel (facturation à la séance), ambiance sécuritaire pour le client (coté privatif), facilité à garder des normes de sécurité, personnalisation de l’entraînement…

Pourquoi faire appel à un professionnel pour faire du coaching sportif?

Votre coach vous écoute et vous aide pour déterminer vos besoins, vos motivations pour réaliser un changement réel et durable. A travers un questionnement, il identifiera des solutions adaptées et personnalisées pour vous faire progresser et réaliser vos objectifs.